Soyons honnêtes. Parfois, s'investir semble inutile. On insiste, on s'efforce, on prie, on obéit – et pourtant, rien. Pas de progrès, pas de fruit visible, juste le silence. Et si on écoute le monde suffisamment longtemps, il nous dira d'abandonner. « Si ça ne marche pas, passe à autre chose », dit-on. Mais ce n'est pas ainsi que Dieu agit.
La Bible regorge de personnes qui ont peiné par obéissance pendant des années sans obtenir de résultats. Noé a construit l'arche avant même qu'une seule goutte de pluie ne tombe. Joseph a enduré l'esclavage et la prison avant de voir son rêve se réaliser. Abraham a attendu des décennies pour son fils promis. Leurs résultats n'ont pas été rapides. Ils ont vu des chemins longs et difficiles, et ils ont persévéré.
« Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. » (Galates 6:9)
Le problème, c'est qu'on nous a habitués à attendre des récompenses immédiates. Faites du sport pendant une semaine et constatez les résultats. Investissez pendant un mois et doublez votre mise. Priez une fois et obtenez une réponse. Mais la fidélité ne fonctionne pas ainsi. Dieu n'est pas un distributeur automatique, et les choses qui comptent le plus – le caractère, la sagesse, l'endurance – se construisent avec le temps.
Jésus a comparé le Royaume de Dieu à un agriculteur qui jette des graines (Marc 4:26-29). La semence pousse, mais « il ne sait pas comment ». Il y a un processus caché, une période d'attente avant la récolte. Et pendant cette attente, le doute s'insinue.
C'est alors que vous avez le choix : abandonner ou persévérer. Fiez-vous à vos yeux ou à la promesse de Dieu.
L'assiduité, c'est la foi en action. C'est dire : « Je ne le vois pas encore, mais je crois que Dieu est à l'œuvre. » Et cette croyance ? C'est ce qui distingue ceux qui terminent la course de ceux qui abandonnent.
Le timing de Dieu est parfait, mais il est rarement à notre goût. La question est : continuerez-vous alors que rien ne semble changer ? Car la promesse tient toujours :
« En temps voulu, nous récolterons, si nous n’abandonnons pas. »
N'abandonnez pas avant d'avoir récolté. Continuez.